Fais-moi vibré. (Pv D.)

Samedi fin d'après midi.

Alannah, était allongé sur son lit, le portable en main en train de regarder tout ses contacts. Il n'y avait vraiment personne d'intéressant à appeler mis à part sa meilleure amie, qui passé du temps avec son petit copain. Alannah se mordilla le coin de la bouche et ferma son portable en claquant le clapet rapidement. Sa faisait un baille qu'elle n'avait pas eut de mec, un mois sans doute. Elle sautilla hors de son lit et décida d'aller prendre un peu l'air dehors. Elle avait passé la journée à regarder des séries télévisé pourries mais aussi à essayer d'organiser son anniversaire prévu dans quatre mois, oui elle était précoce. Elle commença à dévaler les rues de New York en mini-short, et T-shirt blanc ainsi qu'une chemise par dessus, et son sac en main. Elle regarda quelques vitrines, mais n'était pas trop d'humeur à acheter des fringues, elle avait la flemme. Elle passa devant la grande place et s'assit sur un des banc, en posant ses lunettes sur son nez et en se disposant pour prendre un peu le soleil. Elle regardait du coin de l'oeil les personnes en priant ne pas tomber sur quelqu'un qu'elle connaissait, car ils se moqueraient d'elle car elle était en pleine solitude. Ouf personne en vue. Elle sentit sa gorge se désaltérer, et chercha du regard un café. Il y avait le café du Hilton, alors elle se leva pour aller commandé un super bon cappucino avec au dessus de la bonne chantilly faite maison. Elle entra dans le bon palace, avec un plafond en voute, et le sol en marbre, quand son oeil fit attiré par un homme de dos à la réception. Elle s'approcha de lui, pour être sur que se soit bien la personne en question. L'homme se retourna, et ils tombèrent face à face.
C'était bien lui. Alannah ne savait pas si elle devait sourire... Elle était à la fois surprise de le revoir, et la chaleur qui traversa son corps, montrait qu'au fond d'elle, elle était contente de le revoir...

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

- Non, je ne veux pas cette chambre, je veux celle d'en face, la 306, c'est si difficile à comprendre que ça ?
- Mais monsieur, begaya-t-il, c'est impossible, celle-ci est réservée pour ce soir, elle ne sera pas libre avant demain !

D. cligna des yeux, se redressa sur tout sa hauteur et toisa le pauvre homme qui osait lui refuser sa chambre. Il se pencha par dessus le long comptoir de marbre afin de se retrouver à quelques centimètres à peine. Il fronça les sourcils, prit une voix menaçante et articula en exagérant chaque syllabe :

- Comprenez-moi bien ! Demain ce sera trop tard. Je la veux pour ce soir. Déplacez les autres clients, je reviendrai et j'aurai ma chambre. Ne me contrariez pas, croyez-moi, ce n'est pas ce que vous voulez...

Son ton était sans appel, et l'homme s'était comme recroquevillé sur lui-même, mais D. préférait être prudent. Il ajouta d'un ton désinvolte, juste au cas où :

- Il serait dommage que dans un moment de colère un client mécontant ne blesse involontairement un pauvre innocent...

Et il le gratifia d'un sourire qui lui glaça le sang et fit courir un frisson le long de son échine. Cela ne faisait aucun doute. Sa chambre, il l'aurait. Et peu importait la fille qu'il ramènerait car sans aucun doute, ses désirs les plus pervers seraient exaucés. Satisfait, D. se sourit à lui-même avant de reprendre une expression tout à fait neutre. Il se retourna... pour se retrouver nez à nez avec la charmante Alannah. Cette charmante jeune fille qui lui avait glissé entre les doigts comme une anguille mais qui était toujours présente dans son esprit. Il avait voulu la rattraper, oui il y avait songé. Mais il avait fini par admettre que ce serait une perte de temps à l'état pur et s'en était retourné siroter un verre en attendant une autre occasion de pister une proie. Elle avait semblé trop sûre d'elle et indéniablement encore trop maîtresse de la situation et il n'aurait pas pu le faire plier. Il avait renoncé à la chercher, sa beauté s'étant flétrie dans ses souvenirs. Il ne l'avait plus trouvé si attirante. Mais à présent, elle était là, devant lui, aussi réelle et excitante que ce qu'il avait pensé d'elle la dernière nuit. Il sourit.

- Bonjour belle Alannah, ça me fait plaisir de te revoir.

Oui, très plaisir même ! Il fixa du coin de l'oeil la clé de la chambre 306 toujours accrochée au mur avec son double. Ce soir, sa proie ne serait pas une banale trouvaille arpentant les rues en plein désespoir. Non, ce soir, D. avait trouvé mieux que ça : une belle proie. Alannah. Un morceau de choix.

- Bonjour belle Alannah, ça me fait plaisir de te revoir.

Alors acquiesça un petit sourire, et sentit une chaleur mi-chaude mi-froide qui lui passa dans le dos. Il fallait l'avouer il était magnifique. Son visage était dessiné de trait fin et parfait. Ses dents étaient sagement aligné, et blanche. Il avait une taille idéale, et ses bras assez musclé semblait l'avoir attendu. Enfin, elle avait plutôt fantasmé chaque nuit, s'imaginant s'endormir dans ses bras en sécurité. Alannah se mordit la lèvre inférieur et poussa en arrière une mèche de cheveux parfumé du shampoing vanille, qui gênait son champs de vision. Elle ne l'avait pas cherché, non, et puis quoi encore elle se serait jeté à ses pieds ? Fallait pas rêver. Alannah savait s'y prendre et le meilleur conseil qu'elle puisse vous donner est "Laissez-vous vous faire désirer". Oui car les choses les plus inaccessibles sont les choses les plus irrésistibles, vous ne le saviez pas ? Maintenant oui. Digne d'elle, elle le prit par le bras et l'amena là où elle se dirigeait. Le café. Finalement, elle fit demi tour et ils se retrouvèrent au bar de l'hotel.

-Que faites vous là ?

Elle s'assit sur un grand tabouret et prit une posture gracieuse, les jambes croisées, et le coude posait sur la table, la main posé sous son menton, l'oreille tendue prête à écouter, et le coup à moitié dénudé entre les mèches de cheveux.

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

-Que faites vous là ?

Elle avait prit une pose étudiée. Tout en elle semblait naturel, appartenant à un don inné qui lui conférait des gestes tout en grâce et en beauté. Elle semblait si sûre d'elle, si élagante, si innocente aussi... Une magnifique petite perle posée dans son coffret de velours. Mais D. ne s'y laissa pas prendre. "Mensonge !" criait son instinct. Cette fille savait parfaitement ce qu'elle faisait, mais il n'était pas assez stupide pour le lui faire remarquer. Il sourit à son tour, entra dans son jeu et loucha maladroitement sur les courbes de la jeune fille, glissant sur son visage et contournant ses formes... Son regard se fit tendre et caressant, juste ce qu'il fallait pour attirer son attention. Elle ne pouvait pas ignorer le poids de ses yeux sur son être. Ne pas le remarquer était impossible. Il releva brusquement les yeux et la fixa une demi-seconde avant de se détourner, comme embarrassé, et d'observer le barman sans vraiment avoir l'air interessé.

- Ce que je fais là, dit-il pensivement, je, euh... je réservais une chambre.

Il baissa les yeux, évita son regard, passa une main dans ses cheveux en arborant son air le plus confus. Intérieurement, il souriait. Il s'amusait comme un petit fou ! Jouer le jeune homme embarrassé était l'un de ses passe-temps favorit et avec Alannah qui venait de le surprendre en train de réserver une chambre... Cela ne faisait que mettre un peu de piquant à sa comédie. Après tout, elle aussi était en train de jouer un rôle. Un rôle de séductrice, un rôle de prédatrice camoufflées sous sa petite frimousse d'ange tout en pureté. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que dans la réalité, leurs deux rôles étaient inversés. Il prit une grande inspiration et plongea son regard dans le sien, ne cillant pas, ne clignant pas de l'oeil, sans un geste. Il se contentait de la fixer avec intensité.

Avant de répondre, il prit le temps de l'admirer. Comme si que Alannah était un tableau, ou bien une sculpture, il ne manquait aucun trait que son corps dessinait en prenant le temps de les dévorer des yeux. Alannah se sentait au centre de son attention et elle aimait. Elle gérait la situation totalement, dans l'expression du regard de l'homme s'installait un tel désir qu'Alannah pouvait déjà voir la salive de l'homme salivé et ses babines se léché. Quand il répondit:

- Ce que je fais là, dit-il pensivement, je, euh... je réservais une chambre.

Il fit comme tout gêné d'un coup. Comme un petit enfant qui a peur qu'on le gronde quand il fait une bêtise. Le garçon était loin d'avoir fait une bêtise ou une stupide erreur. Bien au contraire, Alannah avait bien entendus, Une chambre ?!! Voilà qui devenait intéressant, très intéressant. Elle baissa les yeux, regardant les mains du jeune homme, elle mourait d'envie qu'il la caresse, qu'il touche ses cuisses comme les filles qui prennent le temps de choisir le bon tissus pour leurs robes de bal. Elle décroisa ses jambes et d'un coup de tête rejeta ses cheveux en arrière comme les stars de cinéma. Non, elle ne s'était pas entraîné 86 000 fois devant le miroir c'était juste un don de la nature. Elle était bonne séductrice. Elle changea d'humeur soudainement, peut être une chambre d'hôtel pour une fille autre qu'elle. Oui, il n'avait pas pu planifier leurs rencontre... Elle se sentit un peu sotte... Pourtant le regard si désirant de l'homme semblait ne pas vouloir qu'elle s'échappe...

-Ah je vous dérange peut être... Un homme comme vous doit avoir à faire ... Enfin ne doit pas être seule. Veuillez m'excuser si je vous ai fait perdre votre temps. Car comme nous le savons tous le temps est précieux... Il coule tellement vite.

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

- ... Il coule tellement vite.

D. sentit la sonnette d'alarme retentir dans son esprit : elle allait se défiler. Encore une fois. Et ce n'était pas une option, il ne pouvait tout simplement pas laisser faire ça. Le temps était venu de prendre les devants. Il avait essayé la timidité, ça n'avait pas marché. Peut-être une attitude un peu plus audacieuse serait-elle plus appropriée...

- Vous devriez rester, lui dit-il alors qu'elle commençait à se lever.

Elle stoppa son geste, comme pour écouter ce qu'il avait à dire. Il fit une petite grimace et se lança :

- Je veux dire, restez s'il-vous-plaît. Vous ne me dérangez pas et, si j'ai réservé cette chambre c'est pour moi. Je suis seul, vous voyez... Enfin, pas si seul puisque vous êtes devant moi, enfin, vous m'avez compris. Comme vous l'avez dit, le temps est précieux alors... vous devriez rester.

Il se pencha vers elle, envahissant un peu son espace personnel et chuchota :

- Restez. Avec moi.

Son ton ne s'était pas fait implorant mais plutôt persuasif. Il la regardait dans les yeux, laissant son désir s'y exprimer et il avait levé une main pour effleurer sa joue. Puis il s'était figé. Il attendait sa réponse. Sa réaction. Elle avait envie de lui dire oui, cela se voyait, mais la question était plutôt : se laisserait-elle tenter ? Elle n'était pas stupide. Et elle n'était pas un ange non plus. Elle avait sûrement des limites mais D. n'avait pas encore réussi à déterminer si l'affaire était jouée ou si la partie était loin d'être gagnée. Elle était l'une des seules à avoir pu lui résister une première fois. Peut-être que pour cette deuxième occasion elle serait plus encline à se laisser emporter par lui dans quelques vagues de plaisir. Il ne haussa pas un sourcil à cette pensée, il ne laissait aucune expression s'imposer à celle qu'il affichait. Il ne respirait presque pas. Il attendait.

Alannah commença à déplier ses jambes et se leva. Quand le jeune homme en face de lui, lui dit:

- Vous devriez rester, lui dit-il alors qu'elle commençait à se lever.

Alannah posa une main sur sa hanche et attendit qu'il continue... Oui il devait la convaincre et avoir de bons arguments. Certes, Alannah mourait d'envie de rester avec lui, mais elle n'était pas du genre à tout faire, il fallait qu'on en fasse pour elle. Et puis ce personnage étrange, l'intrigué vraiment. Il était magnifiquement beau, mais son visage changeait d'expression d'une minute à l'autre. Quelques fois pensif, puis crispé, puis souriant, Alannah ne pouvait déchiffré le caractère de cette personne qui était d'humeur changeante.

- Je veux dire, restez s'il-vous-plaît. Vous ne me dérangez pas et, si j'ai réservé cette chambre c'est pour moi. Je suis seul, vous voyez... Enfin, pas si seul puisque vous êtes devant moi, enfin, vous m'avez compris. Comme vous l'avez dit, le temps est précieux alors... vous devriez rester.

Il était seul, cette nouvelle ravie la demoiselle, mais elle n'adressa aucun sourire, voulant ne pas encore révéler la décision qu'elle avait choisit. Oui, rester, mais elle n'allait pas se livrer à lui comme ça. Les yeux du jeune homme pouvait lui montré qu'il tenait vraiment à ce qu'elle reste ce n'était pas hypocrite. Alannah ne bougea pas d'un cil, elle devait réfléchir à une stratégie mais rien ne lui vint, alors le jeune homme se leva et lui murmura doucement:

- Restez. Avec moi.

BAMMMM. Elle se sentit soudain prisonnière, prisonnière à lui. Ce qu'il venait de lui dire était la cerise sur le gâteau, et Alannah eut mal. Savait t'il qu'il la faisait souffrir c'était peut être son but. Il avait réussit, réussit à la convaincre, mais aussi réussit à ce qu'elle dresse le drapeau blanc et qu'elle l'appartienne. Réussit à ce qu'elle n'est rien à contre-argumenter pour se laisser désiré de plus belle, et éviter la tentation. Car bizarrement cette homme semblait dangereux, il avait une façon de vous ensorcelé avec ses mots et de vous dominez avec ses yeux, qu'Alannah se sentit faible et ne put céder pour la première fois. Elle se mordit la lèvre entrant dans le jeux qui se transformerait en enfer.

-Éh bien, entre nous deux, je préfère resté ici que de partir et revenir à mes occupations habituelles... et puis vous m'avez convaincus. Dites moi qu'elle est votre prénom ?

Elle se rassit, posant dangereusement sa main sur la cuisse de l'homme et commanda un verre de vodka pur au bar. Alannah se transformait, et elle était loin de se révéler...

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

D. avait sourit. Il l'avait sentie céder, revenir sur sa décision de s'en aller. Il jubilait. C'était presque trop facile. Il était sûr maintenant de la détenir et s'il s'y prenait bien, la réservation qu'il venait d'effectuer ne serait pas une veine opération. Elle serait sienne avant de pouvoir comprendre quoi que ce soit.

-Éh bien, finit-elle par dire en se rasseyant, entre nous deux, je préfère restr ici que de partir et revenir à mes occupations habituelles... et puis vous m'avez convaincue. Dites moi qu'elle est votre prénom ?

Il sourit de plus belle en sentant cette petite main aux doigts long et fins se poser sur sa cuisse, juste à côté de l'objet de ses désirs. Elle avait peut-être cédé, mais dans son esprit, c'était toujours elle qui commandait. Ce serait peut-être marrant : une dominante à dompter... Il prit le temps de commander une seconde vodka, pour lui cette fois, et lorsqu'il eut son verre, il but tranquillement une gorgée en réfléchissant. David ? Damon ? Derrick ? Peut-être Damian...

- C'est vrai, avec tout ce temps passé avec vous, j'avais oublié que je ne m'étais pas présenté. Darren...

Il lui tendit la main et ils se saluèrent, comme s'ils venaient de se rencontrer. Et puis, quand leurs mains, se séparèrent, il laissa sa main glisser le long de son jean et remonta jusqu'à emprisonner les doigts de la demoiselle dans sa poigne. A l'aide de son pouce, il y trça des petits cercles, et ce sans jamais quitter son verre des yeux. Il but une autre grogée de sa vodka, puis, quand il jugea que le temps était venu de briser le silence, il se tourna complètement vers elle, son verre oublié et ses yeux vissés sur son visage. Il souriait.Il avait bien choisi, elle était mignonne, et même beaucoup plus que jolie. Elle était grande et mince, avec des lèvres pleines et voluptueuses. Sans aucun doute, il aurait du plaisir à se laisser embrasser pas cette bouche et à se laisser caresser par ces mains. Il cligna des yeux et se lança :

- Vous ne m'avez pas dit ce que vous faisiez ici. Vous n'êtes pas là pour une chambre, je présume...

Il se présenta et elle lui dit son prénom elle aussi. Puis ils se serrèrent la main comme la première fois qu'ils se rencontraient, puis Darren resta les pensées figées sur son verre de vodka. Mais il avait attrapé la main de la jeune fille et ne la lâcha pas pendant de longue minute. C'était bon de sentir sa main être tenir, limite un peu trop fort, et en même dans de se faire caresser le dos de sa main, par le pousse de Darren. Alannah profita chaque seconde, les comptant dans sa tête, se demandant si ils resteraient comme ça longtemps, et si elle tiendrait le coup de ne pas trop s'emballer à l'idée que ce beau et charmant jeune homme avait une chambre réservé... Il se tourna vers elle, et Alannah leva les yeux vers lui gracieusement.

- Vous ne m'avez pas dit ce que vous faisiez ici. Vous n'êtes pas là pour une chambre, je présume...

Elle sourit un peu gêné... réfléchissant à comment elle pourrait employé les bons mots, pour ne pas l'ennuyer.

-Éh bien, aujourd'hui je me suis levé avec une envie de rien faire et de voire personnes... et comme il faisait beau je me suis baladé et je suis ici car je voulais prendre un café... Les capuccino sont tellement délicieux... Et puis je vous ai vu ... alors me voilà là.

Alannah aurait pu parler d'une chose totalement inintéressante tout en étant captivante, et même si on ne l'écoutait pas forcément, on était obligé de la regardé et d'être à fond dans ses gestes, son regard ... Elle arrêta de parler laissant un petit sourire sur ses lèvres et prit son verre de Vodka pour en boire une gorgée, et le reposa. C'était bizarre, elle se sentait un peu de trop, et tout ces gens autour d'elle semblait être des figurants, qui avaient été placé là pour que le bar ne soit pas vide. Et Darren, c'était le genre d'acteur mystérieux sur qui toute les filles bavaient et avaient des tonnes de poster sur tous les murs de leur chambre. Alannah soupira. Et regarda Darren, en le fixant avec un regard plein de question. Non elle n'avait pas envie de savoir quel âge il avait, quelles études il faisait. Elle voulait que se soit comme ça, elle voulait resté dans l'ignorance car tout semblait parfait...

-En fait, merci pour la dernière fois... Si vous n'aviez pas été là, je crois que que là je ne ferais plus parti de ce monde....

Elle avait dit ça sur un ton mélancolique, triste. Oui Darren avait été son sauveur, et elle ne savait pas comment le remercier.

-Franchement, la vie, c'est quelque chose de tellement précieux, du moins ma vie est parfaite... J'ai mis des ans à la bâtir, et ces hommes vulgaires, ces bâtards qui n'ont aucun coeur et n'ont que pour but de pourrir la vie des autre car ils n'aiment pas se lamenté sur leur sort... ils auraient pu tout gâcher en un soir. Quel genre d'hommes faut il être pour faire cela ?

Elle avait dit cela en fronçant les sourcils, et en ayant les yeux livide, ces pupilles étaient devenus toutes petites...

-Comment puis-je vous remercier ?

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

- En fait, merci pour la dernière fois... Si vous n'aviez pas été là, je crois que que là je ne ferais plus parti de ce monde...

D. fut surpris par cette déclaration. Il avait complètement oublié les dealers qui avaient essayé de lui voler sa proie. Hmm... Et puis, d'après lui, elle n'était pas vraiment plus en sécurité en sa présence mais bon, si elle voyait tout ça comme une chose bénéfique, qu'elle le remerciait, et qu'en plus elle y ajoutait une sorte de reconnaissance pour service rendu, et bien, il n'était pas assez crétin pour briser ses illusions et lui agiter la vérité sous le nez ! Pour elle, il resterait son héros. D. faillit un instant perdre son masque de prétendant transi d'amour. Lui ? Un héros ? Vraiment, la vie était une belle comédie pleine d'humour et de surprises ! Et comme pour faire écho à ces pensées, Alannah ajouta :

-Franchement, la vie, c'est quelque chose de tellement précieux, du moins ma vie est parfaite... J'ai mis des ans à la bâtir, et ces hommes vulgaires, ces bâtards qui n'ont aucun coeur et n'ont que pour but de pourrir la vie des autre car ils n'aiment pas se lamenté sur leur sort... ils auraient pu tout gâcher en un soir. Quel genre d'hommes faut il être pour faire cela ?

D. ne perdit pas son masque d'impassibilité dans cette soudaine envie de lever le doigt comme en primaire et de crier "moi !" à la maîtresse qui demandait qui avait barbouillé le banc de colle. Quel genre d'homme il fallait être pour faire ça ? Et bien un homme qui contrôle tout, qui sait qu'il peut tout avoir, mais qui est prudent. Qui sait quand tout va bien ou quand tout vas mal et qui ne franchit jamais les limites du raisonnable. Qui n'a presque rien à perdre, sinon sa vie, et qui a été détruit par un événement impossible à surmonter. Qui s'est souillé l'âme dans la vengeance et qui a pris la mauvaise voie. Quelqu'un qui a perdu de vue le bon chemin et qui ne saurait plus retourner sur ses pas. Quelqu'un, enfin, qui a distribué les pires souffrances et commis les pires abus. Quelqu'un sans scrupules envers les étrangers, quelqu'un comme D.

-Comment puis-je vous remercier ? demanda soudainement Alannah.

La question de la jeune fille le ramena soudain à la réalité. La situation n'avait pas changé. Son changement d'expression ne l'avait pas alertée. Et elle continuait sur sa lancée. Et D. serait bien le dernier à en être chagriné.

- Et bien, dit-il, j'aurais bien quelques idées...

Il laissa sa phrase en suspens, histoire de la tenir en halène un peu plus longtemps et il se pencha à son oreille.

- Un rendez-vous, ce serait bien pour commencer.

Il recula mais pas complètement, il était à deux doigts de son front, deux doigts de ses lèvres si pulpeuses, mais il ne la toucherait pas. La chambre n'était pas prête, il devrait la faire patienter et cela refroidirait ses ardeurs pour la suite. Il préférait attendre. Après tout, ne dit-on pas : tout vient à point à qui sait attendre ?

Un rendez vous. Et bien, Alannah n'attendait pas mieux, elle sourit d'un petit air coquin, mais surtout satisfaite de sa réponse. Elle posa sa main sur la joue de D. yeux dans les yeux, elle contempla les traits de son visage terminant par sa bouche qu'elle effleura des doigts, et approcha doucement ses lèvres contre les siennes. Elle commença à l'embrasser, et Darren se laissait faire. Puis elle se détacha de lui. Qu'est ce qu'il lui prenait mais c'est comme çi qu'elle n'arrivait plus à se contrôlait. Elle se rapprocha de lui encore et l'embrassa langoureusement. *ARRETE TOUT DE SUITE* lui disait une voix dans sa tête. Elle se stoppa d'un cou net, et baissa la tête honteuse. Elle bredouilla:

-Désolé... je sais pas ce qui m'a pris, mais je voulais essayé...

Elle prit une gorgée de vodka. Elle voulait partir, partir loin, s'enfermer dans sa chambre sous sa couette et écouter le silence. Elle avait envie de s'arracher les cheveux et de se ronger les ongles. Qu'elle stupide conne. Raahhh pourquoi devait elle toujours se forcer à résister, pourquoi s'en voulait t'elle plus que tout au monde, quand elle faisait quelque chose qu'elle avait envie de faire. De toute façon elle n'avait rien à perdre... Mais Darren était si différent, non elle était pas amoureuse ça se pouvait pas. On ne pouvait pas savoir Alannah amoureuse c'était comme voir des poules avec des dents.

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

Le problème avec les jolies filles pleines d'assurance, c'est que les proverbes, elles ne connaissent tout simplement pas. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'Alannah s'était jetée sur lui, mais franchement, c'était limite. Avant qu'il n'ait pu se retirer, elle l'avait embrassé sans retenue et puis elle s'était éloignée un peu avant de recommencer. Elle avait passé une main dans ses cheveux et il l'avait laissée faire. Mieux, il l'avait imitée et lui avait rendu son baiser, aussi intensément qu'il avait pu sans commencer à la déshabiller sur place. Et puis tout à coup, elle avait semblé se ravisé et s'était écartée. Rouge, gênée, la tête baissée en signe de regret, elle avait bredouillé :

-Désolé... je sais pas ce qui m'a pris, mais je voulais essayé...

Elle avait pris une gorgée de vodka et la savourait amèrement avec cette mine torturée que D. ne semblait pas comprendre. Il lui toucha la joue du bout des doigts et pris son menton délicatement pour le retourner vers lui. Il choisit son expression prudemment. Du désir, de la joie, de la tendresse aussi. Un joyeux petit mélange auquel seules peu de femmes peuvent résister. Il se prépara une vois chaude et mielleuse.

- Ne t'excuse pas, ne t'excuse surtout pas. Il faut être deux pour s'embrasser...

Il s'approcha un peu mais sans se rendre trop accessible.

- Et si tu veux mon avis, l'expérience était loin d'être ratée...

Il s'approcha d'elle, tout en restant distant, ça se sentait.

- Et si tu veux mon avis, l'expérience était loin d'être ratée...

Elle sourit intérieurement. Pourtant elle sentait qu'il ne pensait pas cela, quelque chose le trahissait sur son visage. Peut être ce vide, ce manque d'expression sur son visage, car même si il souriait, il semblait resté froid intérieurement. Elle le voulait. Elle venait de faire son choix. C'est lui qu'elle voulait là maintenant tout de suite. Ca folie l'emportait, mais son esprit encore un peu trop présent lutter contre sa volonté pour qu'elle revienne la tête sur les épaules. *Je ne le connais pas ce gars là... Bah hé alors j'ai déjà eut des relations avec des mecs du premier coup... Il est tellement beau... Arrête il est très spéciale...Et puis y rien à perde...En plus ça me fera oublier l'autre con...Faut que je me calme...Je vais lui dire au revoir... enfin m'excusé encore une fois et partir*... Mais au lieu de ça, elle resta là planter, à s'interroger et à tourner en bourrique. Elle prit encore et encore une gorgée de vodka, jusqu'à ce qu'elle le reprenne et s'aperçoit qu'il soit vide. Tout lui montait à la tête, et la folie l'envahissait peu à peu. Elle tapota sur le comptoir et commença à sourire de plus belle.

-Je crois que j'ai abusé un peu de la vodka, et moi qui voulait boire un café ...

Elle rigola, et son rire se fit entendre dans tout le café, un rire gracieux, qui faisait emporté d'autre. Elle commença à se lever et prit la main de D. pour qu'il décolle de son siège.

-Viens, on va quelque part, j'en ai marre d'être ici... On va où ?

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

D. la regarda prendre encore quelques gorgées et finir son verre sans le moindre mot. On pouvait parfois lire sur son visage le conflit intérieur qu'elle menait mais c'était déjà trop tard pour changer d'attitude. Elle était prisonnière.

-Viens, on va quelque part, j'en ai marre d'être ici... On va où ?

Elle le tira par la main et le fit se lever pour la suivre. Il eut sourire en coin. Elle ne pouvait pas déjà ressentir les effets de l'alcool, si ? Elle avait déjà un comportement plus étrange, moins cohérent, moins réfléchi... Il la pris par la taille et ils s'avancèrent et s'arrêta trente secondes. Il jeta un oeil vers le comptoir et y entraîna Alannah. Comme il l'espérait, il n'eut pas à faire de scandale pour avoir sa chambre et même, pour son bon plaisir, il y ramenait une ravissante créature. Il se tourna vers Alannah et lui souffla.

- Il faut d'abord que je dépose un truc dans ma chambre, tu m'accompagnes ?

Evidemment, il n'avait rien à déposer mais c'était l'occasion rêvée. Alannah n'était peut-être pas stupide mais elle avait l'esprit émoussé par l'alcool et un petit sourire de la part de D. réussit à ne pas la faire douter. Elle se laissa entraîner vers l'ascenceur sans rechigner ni se débattre. Peut-être avait-elle compris ? Peut-être en avait-elle envie aussi, mais ce qui était sûr, c'est que cette fois, comme beaucoup d'autre fois, la proie n'était plus une proie. Elle était juste devenue une compagne temporaire. Une nuit ? Une semaine ? Un peu plus peut-être. D. sentait qu'avec elle, il serait pendant un moment donné pleinement satisfait. Il entra dans la chambre qui lui était familière. Il en avait passé des nuits dans cette pièce. Des nuits calmes, des nuits douces, mais plus encore des soirées torrides et ennivrantes, passionnées et décadantes. Il fit entrer Alannah dans son antre et se tourna vers elle.

Un tour dans la chambre, voilà qui l'intéressé de plus près. Jouer la fille un légèrement saoulé à l'alcool ça accélérer toujours les choses. Certes elle avait bu, mais pas assez pour qu'elle puisse ne plus savoir qui elle est, et crié sur tout les toits "Voulez-vous couchez avec moi ce soir !". Enfin bref, oui elle avait un peu mentit, elle avait fait un peu la pompette, et son plan avait marché à sucés. Dans l'ascenseur elle se félicité déjà, peu un porte si il devait posé quelque chose ou pas. Mais Alannah sentait déjà qu'ils allaient y rester un bon bout de temps. Il passa sa carte dans la serrure et la magnifique suite apparut sous les yeux non étonnés d'Alannah, oui quand on a déjà couché dans un jet privé en plein vole pour L.A, plus rien ne nous épate. Et puis elle avait l'habitude de ses chambres couleur noir/blanc d'un style très classe, avec les grands tableau accroché un peu partout sur le mur. Mais le mieux c'était la grande baie vitrée qui donnait sur une vue magnifique en plein jour tout comme en pleine nuit. Alannah avait déjà passé le 14 juillet dans une suite de ce genre, et avait vécus les feu d'artifices de son lit avec un bel inconnus très charmant. Il ferma la porte et se tourna vers elle. Alannah ne bougea pas, pour voir se qu'il ferait... Mais il ne fit rien, il se retourna et s'installa dans un fauteuil. Alannah, enleva ses talons Gucci qui lui faisait mal au pied depuis un certain temps, et marcha lentement sur la moquette de velours blanche. Elle posa sa main sur la manche du fauteuil et embrassa tendrement D. dans le coup, puis elle se plaça dans le fauteuil juste en face de D. et le fixa et arrêta son rôle de "je suis bourrée"

-Darren...

Elle s'approcha de lui, par derrière du fauteuil et elle plaça ses mains sur le torse du jeune homme pour lui chuchoter.

-Je pense qu'on en a envie tous les deux.

Il se leva alors, et Alannah le regarda, il s'approcha d'elle, et la prit par les deux mains pour l'attirer vers lui... et leurs bouches se retrouvèrent.

Messages : 68 Date d'inscription : 08/02/2010

D. l'avait regardée et avait vite décidé de la marche à suivre. Il s'était détourné et s'était installé dans un fauteuil. Il avait surpris cette lueur dans le regard de sa belle qui témoignait de son entière présence. Pas si saoule en fin de compte, car elle n'était pas stressée ou apeurée, mais pas non plus totalement calme. Cette tension qu'il percevait, cette manière étudiée de bouger... Elle savait exactement ce qu'elle faisait. Et si il se jetait sur elle comme un malautrus, elle penserait peut-être qu'il voudrait profiter d'elle. Enfin, plutôt, elle découvrirait le pot-aux-roses... Il préférait la laisser diriger les opération... pour le début au moins. Elle vint se placer derrière lui et lui embrassa tendrement le cou. Hmm... Intéressant. Elle revint devant lui et cette fois, elle se pencha en murmurant son nom. Elle dit quelque chose qui le fit se lever instantannément :

-Je pense qu'on en a envie tous les deux.

Et elle avait raison. Infiniment raison. Il se laissa guider par ses mains et l'embrassa. Puis il n'y tint plus et dégagea ses propres mains pour les poser sur sa futur conquête, une derrière les hanches, l'autre à la base de sa nuque pour la plaquer avec plus de force contre sa bouche. Il la dévora dans une étreinte dont ils ne se séparèrent que le souffle court, haletant de temps de chaleur et d'émotion. Ils se regardèrent, le temps d'une éternelle seconde et tombèrent dans les bras l'un de l'autre, ne s'écartant de quelques centimètres uniquement pour se délester de leurs vêtements qui leurs semblaient si inutiles dans l'instant présent. Le jean de D. finit sa course au pied du lit avec le short de sa compagne, sa chemise n'était plus là depuis longtemps, coincée quelque part avec le reste des vêtements de la jeune fille. Il la porta presque sur le lit et la contempla avant de se laisser aller à son désir. Il commença par la douceur mais ce n'était pas ce qu'il aimait alors il changea progressivement, dans une attitude plus violente et dévastatrice. Il n'était pas sûr qu'Alannah le suivrait dans cette voie mais ses doutes s'envolèrent quand elle commença à prendre son propre rythme. Peu avant la fin, il la dévisagea avec une étincelle dans les yeux : de l'admiration. Son côté dominant ressortait, et avec une femme, c'était bien le seul moment où il acceptait d'être dompté. Il s'assoupirent, leurs bras toujours emmêlés, avec l'impression qu'une chose grandiose venait de leur arriver.

C'était parfait. Darren s'y connaissait en femme, et dès qu'Alannah avait entendue sa voix posé et grave. Elle s'avait qu'il contrôlait tout. Alannah était ravie, elle avait eut un rapport inoubliable avec lui tout d'abord doux, puis quand la timidité avait passé, c'était devenus plus intense, plus magique. Alannah n'était pas monté au 7eme ciel non, bien plus loin, et même Clay n'était pas à la hauteur de D. Après avoir passé le paradis, ils s'endormirent l'un contre l'autre jusqu'au petit matin. Alannah se réveilla, la tête sur le torse de Darren avec un de ses sourires qui montrait la victoire. Pourtant intérieurement, elle avait une sorte de pressentiment bizarre qui lui disait qu'elle n'aurait jamais Darren, que c'était impossible. Il était tellement séduisant, tellement surprenant, que un seul petit bout de femme ne suffirait pas à comblé les désirs de celui-çi. Elle ferma les paupières, essayant de capturer ce moment si parfait. Elle dans un hôtel avec Darren, l'homme impossible à avoir. Elle l'avait eut une nuit, il fallait ce contenter de ce qu'elle avait eut. Mais Alannah avait toujours été pourrie gâté, et voulait toujours plus, plus jusqu'à qu'elle se lasse et passe à autre chose. Tellement pensif que quand une main caressa ses cheveux, elle sursauta. Bonjour New York, Alannah n'avait pas était prudente cette fois çi, il y avait eut plus malin qu'elle. Elle savait qu'elle était piégé. Elle leva la tête vers Darren, et l'embrassa sur le menton, puis sur les lèvres puis dans le cou. Repris sa position d'avant, et caressa son corps. Elle était prête à se battre pour Darren. Elle le voulait, et elle ferait tout ! Adieu petite fille joueuse... laissons place à une femme qui pense gagné d'avance... Mais les étapes seront plus dur. Une seule chose est sur, les surprises nous attendent...